Sophie Castebert : « Ce n’est pas parce que le handicap ne se voit pas, que les gens n’en souffrent pas »

Présentation de Sophie Castebert, team France pour les #Abilympics, qui concourt dans la catégorie «Peinture sur soie» :

Quel est votre parcours ?

En 2004, j’ai eu un accident de voiture, causé par un tiers. Cet accident a engendré pendant 3 ans, plusieurs opérations, suivies de périodes de convalescence dans un établissement spécialisé. C’est à cet endroit que j’ai découvert la peinture sur soie. Quotidiennement, j’ai pu bénéficier des conseils et des cours que nous donnaient les animatrices. Dès le premier cours, j’éprouve beaucoup de plaisir à peindre sur cette matière, à voir toutes ces couleurs, seul le blanc n’existe pas en peinture sur soie... Je vais donc pendant 3 ans suivre assidûment ces ateliers, au point que cette activité deviendra pour moi une véritable passion. Aujourd’hui encore, alors que je n’ai plus besoin d’être hospitalisée dans cet établissement, je continue de suivre ces cours chaque jeudi.

 Pourquoi participez-vous aux Abilympics ?

Je participe aux Abilympics pour deux raisons. D’une part,  il s’agit d’une belle aventure humaine où je peux rencontrer des gens intéressants, et d’autre part, c’est aussi l’occasion de faire découvrir la peinture sur soie, que finalement peu de gens connaissent en France. Contrairement aux nouvelles technologies, si vous pouvez faire deux fois la même création, en peinture sur soie vous n’aurez jamais deux fois la même chose. Chaque pièce est unique.

Qu’attendez-vous d’une telle manifestation ?

J’attends de rencontrer des personnes intéressantes et de différentes nationalités. Que les gens me soutiennent et partagent leurs connaissances, et qu’on se rende compte qu’il y a plusieurs niveaux dans le handicap. Ce n’est pas parce que le handicap ne se voit pas, que les gens n’en souffrent pas et n’ont pas besoin d’aide.

Je souhaite que l’on porte un autre regard sur le handicap, Sophie Castebert, concurrente… Click To Tweet