Pascal Rouchouse : « cette compétition est avant tout pour moi une aventure humaine »
Entretien avec Pascal Rouchouse qui concourt dans la catégorie « vannerie »
Quel est votre parcours ?
Après la 3ème, j’ai fait un BPA (brevet professionnel agricole) option sylviculture. J’ai travaillé dans ce domaine pendant une dizaine d’années. Je travaille alors dans l’exploitation forestière et l’élagage.
En 1991, j’ai un accident de voiture qui m’oblige à repenser ma carrière. Dans un premier temps et puisque nous ignorons comment va évoluer mon état, je m’oriente vers les métiers du tertiaire, et je suis une formation en comptabilité. Cela ne me plait pas du tout. Pendant quatre merveilleuses années, je suis père au foyer.
Un jour, je rencontre un vieil alsacien bougon, anarchiste, poêlier-fumiste de renom, à l’écomusée d’Alsace, qui s’exerçait à la vannerie alors qu’il était retraité. Nous avons un échange extrêmement intéressant et il me propose de m’initier pendant 2 jours à ce métier, ce que j’accepte. Là se produit alors un coup de foudre avec la matière, et ce métier suscite chez moi un vif intérêt.
Pourquoi participez-vous aux Abilympics ?
Mon coach m’a poussé à participer à cet événement. N’étant pas compétiteur dans l’âme et n’aimant pas vraiment cela, j’ai accepté car j’aime profondément les gens et que cette compétition est avant tout pour moi une aventure humaine.
Qu’attendez-vous d’une telle manifestation ?
Je connais presque tous les acteurs de la vannerie en France car nous sommes peu nombreux, ce qui n’est pas le cas à l’international. Cette manifestation va me permettre de rencontrer des acteurs étrangers de ce métier et donc de développer des contacts.